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Stop au Biobashing, Oui aux produits bio !

Peut-on faire confiance aux produits bio ? Avec un marché à 8 milliards d’euros par an, il n’y a nul doute que les produits bio ont la cote. Mais tout n’est pas rose dans le paysage : l’agriculture bio est parfois remise en question, certains remettant en cause l’intérêt même de ce mode de production. Alors info ou intox ? Biovor fait le point !

 

Les labels, une certification indispensable à la crédibilité de la filière bio…

Bien que les labels biologiques soient perçus par bon nombre de consommateurs comme un gage de qualité des produits, des voix s’élèvent pour dénoncer une utilisation abusive de ces derniers, voire remettent complètement en question leur principe même ! Pour certains, les labels sont simplement de la poudre aux yeux pour rassurer le consommateur. Mais alors, peut-on faire confiance aux produits bio ?

A ce jour, les organismes de certification sont les acteurs majeurs de la « crédibilité » de la filière biologique. Le rôle des labels est de faire le lien entre le producteur et le consommateur, de faire en sorte que ce lien de confiance et de traçabilité ne se rompe pas. En ce sens la certification reste indispensable à la crédibilité et à la légitimité des produits bio.

Chez Biovor, nous soutenons ces labels et mettons en avant le label AB… Alors oui, il n’est pas parfait et ne sonne pas comme un label d’excellence mais il est une excellent « label de base » pour atteindre l’excellence.

 

Quand le bio peut dénaturer le bio…

Parfois, à vouloir à tout prix se lancer dans une course frénétique aux produits bio, on en oublie vite le rythme même de la nature. Mais la faute à qui allez vous nous dire…?!

En partie aux acteurs de l’agroalimentaire et en particulier de ceux qui, il n’y a pas si longtemps que ça, ne pariaient que sur les OGM et les pesticides… L’industrie agroalimentaire et la grande distribution entendent bien s’emparer du marché et proposer à leur tour des produits bio. Sauf que le temps de l’agriculture biologique, basé sur les cycles naturels du sol, de l’agronomie, de la connaissance du vivant, etc. n’est pas celui du marketing. Dans ce contexte, peut-on toujours parler de produits bio ?

Oui car le bio est un label. Le label AB. La réglementation prévoit un processus de certification qui va de deux à trois ans avant de pouvoir obtenir le fameux label AB. Mais la réalité du label AB est parfois différent de la réalité de l’agriculteur qui doit compter entre cinq à dix ans pour trouver son équilibre.

A vouloir aller plus vite que la musique, la qualité des différents labels pourrait bien finir par en pâtir. Cette course effrénée pourrait déteindre sur la qualité des produits bio… Plus le marché va être concurrentiel, plus les prix vont monter, plus la pression de certains groupes industriels va se faire sentir pour baisser les exigences des cahiers des charges des labels bio… Un cercle qui pourrait être néfaste si nous n’y apportons pas une vigilance toute particulière.

On voit donc une filière du bio à deux vitesses se dessiner. Avec d’un côté les nouveaux acteurs de ce marché (LE bio), qui respectent à minima les normes imposées par les cahiers des charges (quitte à reproduire les techniques de production de l’agriculture conventionnelle). D’un autre, la filière de LA bio qui tente, tant bien que mal, de préserver sa spécificité en renforçant ses engagements par des chartes ou par des labels toujours plus exigeants. Reste à savoir maintenant si les consommateurs auront les moyens de faire la différence et de s’y retrouver dans cette jungle des labels

 

La multiplication des labels… frein ou opportunité ?

L’objectif des labels est donc de renforcer la filière du bio, lui redonner un sens. Mais ne sommes-nous pas en train de créer confusion, incompréhension, voire défiance…? A ce jour, il est malheureusement difficile de préconiser des solutions autres qu’une meilleure communication sur les spécificités des produits bio et leurs bienfaits : non à la production de masse, oui à la diversité des espèces et des variétés cultivées et finalement (et c’est certainement le plus important) la volonté de consommer localement et équitablement.

Chez BIOVOR, nous sommes convaincus que la multiplication des labels a un effet de complémentarité, dominant ainsi les effets de redondance et de surcharge informationnelle. L’addition de ces labels crédibles et reconnus permet également de se maintenir à niveau, voire même de se surpasser. Cette « concurrence » oblige les labels à rester à la pointe de l’excellence en termes d’exigences dans les critères proposés. Elle est vue dans ce cas-là comme un moteur pour garantir des produits de qualité.

Alors on dit « oui » aux labels ; mais « oui » également à une meilleure communication et à davantage de transparence autour de ces derniers. « Oui » pour une meilleure compréhension des consommateurs qui ont le droit de savoir ce qu’ils ont dans leurs assiettes !

 

Mais alors, peut-on faire confiance aux produits bio ?

Plusieurs évidences à rappeler :

  1. Ne se proclame pas bio qui veut ! Peu de produits sont soumis à autant de contrôles que les produits bio.
  2. Obtenir la certification n’est pas un jeu d’enfant malgré les idées reçues…
  3. Le risque en remettant en cause la filière ? Décourager une partie des producteurs qui hésitent déjà, notamment pour des raisons financières, à proposer des produits bio…

C’est pour ça que chez BIOVOR nous nous engageons et soutenons concrètement les éleveurs bio.

Les labels constituent une vraie garantie pour les consommateurs, et une démarche volontaire des producteurs qui portent de réelles convictions quant à la nécessité de proposer des alternatives à l’agriculture conventionnelle.

Rien n’est parfait c’est sûr mais la critique doit rester positive et constructive… Si tout le monde critique mais que personne n’agit, les choses n’avanceront pas et ça, c’est une certitude !

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